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2 millions de chômeurs en UK, et moi et moi et moi

février 26th, 2009 · 26 Comments

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+6,3%… voilà la progression du chômage britannique (au sens du BIT) sur les trois derniers moisun sommet depuis 10 ans! Pas tout à fait étonnant quand tous les jours, de nouvelles suppressions de postes sont annoncées. Royal Bank of Scotland, Woolworths… et cette semaine encore, Vodafone qui annonçait le licenciement de 500 personnes en Grande-Bretagne.

A chaque annonce, la charrette grossit. On se rapproche de ce côté-ci de la Manche des 2 millions de chômeurs, une première depuis 1997 (l’année de l’arrivée au pouvoir du parti Travailliste). Pour certains économistes, le nombre de chômeurs pourrait atteindre 3 millions d’ici un an! Industrie, banques, grandes distributions, médias… Tous les secteurs sont touchés.

C’est dans ce contexte que le gouvernement Brown vient d’annoncer qu’il durcissait les critéres d’admission des travailleurs non ressortissants de l’Union Europèenne afin de donner davantage de chances aux Britanniques à la recherche d’un emploi… Vous savez, « ces étrangers qui nous prennent nos emplois », ça marche aussi ici.

Le premier jour du reste de nos vies

Chez NOUS, on y voit désormais plus clair. Mon équipe est virée à environ 50%. Une personne sur deux ou presque, voilà le tarif. Je fais partie des employés « at risk » (une formule élégante pour dire qu’à l’issue de la période de « consultation » , on sera mis dehors). Tout est une question de vocabulaire. Officiellement, le groupe fait tout pour nous trouver un poste mais en pratique…

Qu’importe. A titre personnel, ça ne change pas grand chose. Je n’en avais pas parlé ici mais l’ironie, c’est que mes projets étaient déjà  ailleurs, autrement, aussi bien professionnellement que personnellement. Ce licenciement inattendu ne fait qu’accélérer le processus. Autant voir le bon côté des choses même si une démission la tête haute est toujours plus gratifiante qu’un licenciement.

Pour le reste, c’est intéressant de voir comment le plan social a été organisé, ou plutôt comment il n’a pas été organisé. On ne compte plus les personnes à qui l’on a parlé d’un poste et finalement… ah non… en fait… soit il est déjà donné à quelqu’un d’autres, soit c’était pas tout à fait celui dont on n’avait parlé… La confusion est totale et le sentiment d’improvisation domine sérieusement.

Intéressant aussi le tri effectué dans notre équipe. Ils ont gardé quelques boss (qui ont été parfois franchement dégradés voire replacés en bas de l’échelle) et les salaires les moins élevés. Une manière probablement d’assainir les grilles de salaires alors que le groupe a toujours eu la réputation de particulièrement bien payer ses salariés.

Expatriés… immigrés… ou loin tout simplement

Bref, c’est bientôt la fin d’une époque. Une page de 2 ans et demi se ferme pour moi. On continue à venir travailler, histoire de… Histoire aussi de partager encore un peu de temps avec les gens qu’on aime bien. Le boulot, c’est aussi la vie. Et pour des expatriés (immigrés selon les goûts), il me semble que cela a aussi un sens particulier.

Je bosse (si si, encore un peu) dans un département où plus de la moitié des gens viennent de France, d’Espagne, d’Italie ou encore d’Allemagne. C’est finalement rare pour nous de croiser un Britannique à notre étage (et encore plus rare un vrai Londonien). Je comparerais bien cela à l’époque où j’étais étudiant ERASMUS (les soirées, l’alcool et les grasses mat’ en moins).

Il me semble que dans ces milieux (presqu’artificiellement) délocalisés, des liens particuliers se créent (par affinité ou/et par obligation parfois). Quand on est loin de chez soi, ces sentiments me semblent d’autant plus forts. Peu perdureront mais tous auront été différents d’une simple relation de boulot dans Paris intra-muros ou ailleurs. Qu’en pensez-vous?

Allez, il nous reste une semaine pour profiter de la cafeteria et des taxis gratos le matin. A suivre !

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Tags: Editorial / POV · licenciements à Londres · Vivre à Londres

26 responses so far ↓

  • 1 Adam // Fév 26, 2009 at 9:58

    Tout à fait d’accord avec toi, mais par contre, c’est le « boulot dans Paris intra-muros » qui a toujours été exotique pour moi. Mais ça arrive ici aussi, des licenciements à repitition…

  • 2 virg // Fév 27, 2009 at 7:20

    Effectivement je trouve aussi que les liens avec les « etrangers » ou francais en terre etrangere se tissent plus vite!! Et en une annee en Angleterre j’ai plus d’amis qu’apres 5 ans a Paris…. Il y aura un suite a ce blog ??? J’espere.

  • 3 maathieu // Fév 27, 2009 at 11:05

    Les immigrés, les précaires… Sont ceux qui subissent le plus la crise. Vous êtes « at risk » et victime de discrimination de la part de votre entreprise ; vous semblez l’accepter avec le sourire, comme si ça allait de soi. Soit ! Mais dites vous qu’en d’autres temps lieux, d’autres gens se battent pour que ces formes de discriminations cessent…

    Il n’y a pas meilleur esclave que celui qui est content de son maître.

  • 4 admin // Fév 27, 2009 at 11:10

    @ Maathieu. merci pour votre commentaire mais vous êtes à côté de la plaque. relisez-moi. Si je suis aussi décontracté avec ce licenciement, c’est que j’avais prévu de quitter ma boite de toutes façons. Mon choix était fait de toutes façons.

    Pourquoi toujours tout ramener à une éternelle lutte de classes ?

  • 5 lili // Fév 27, 2009 at 12:05

    @admin, relisez Maathieu peut être.

    Je comprends dans son commentaire une réaction à un parallèle que l’on peut établir dans votre texte (peut être à tort d’ailleurs) entre le fait que le gouvernement britannique durcit les critères pour les travailleurs étrangers, et le fait que vos équipes constituées principalement de travailleurs expatriés, soient à moitié virées… ?

    Ne laissez pas votre ouverture à la critique se refermer à cause de certains aigris qui ont pu vous assaillir de commentaires désobligeants…

    Je vous souhaite le meilleur pour vos projets personnels!

  • 6 Moskva // Fév 27, 2009 at 12:20

    « Autant voir le bon côté des choses même si une démission la tête haute est toujours plus gratifiante qu’un licenciement… »

    Mais moins payante ? Je ne connais pas les conditions potentielles de depart et les regles du genre en UK mais n’est-ce pas l’occasion de prendre un cheque pour financer un nouveau depart ?

  • 7 art1go // Fév 27, 2009 at 12:24

    Quand je lis tes billets, j’ai l’impression d’une vie sociale d’une intensité modérée et assez focalisé sur le boulot. Je suis à Londres depuis pas mal de temps et j’ai l’impression que globalement les gens s’ennuient un peu ici. Les anglais ne sortent pas énorment, souvent quand ils vont dans les pubs ils sont un peu excessifs et les anglais vraiment interessants sont très discrets et même entre eux gardent beaucoup de distances.
    Ce resenti est-il uniquement le mien?

  • 8 sam // Fév 27, 2009 at 12:53

    @art1go,

    Je suis egalement a London depuis quelque temps, et j’ai exactement la meme impression que toi : je sors beaucoup et je rencontre des tas de gens, mais tres peu d’anglais, et encore moins de londonniens. Ils sont pourtant bien la, on reconnait leur accent dans le metro ou le bus…
    Je n’ai jamais vecu a Paris, mais j’y ai quelques amis, et ils me semblent se comporter un peu comme les anglais a London. Il serait interressant de rencontrer des etrangers a Paris pour avoir leur ressenti…

  • 9 Bilou // Fév 27, 2009 at 12:54

    Retourner en France, pour moi ce serait l’échec absolu. Et à Paris encore pire! Non, vraiment hors de question. J’ai la chance de travailler sans aucune crainte de licenciement (enfin, pour l’instant… touchons du bois pour que ça dure), mais si le pire venait à arriver, le retour en France est exclu! Je ne sais où j’irai, n’importe où et prêt à faire n’importe quoi, mais certainement pas au pays des crétins-râleurs-jaloux-aigris-prétentieux.

  • 10 admin // Fév 27, 2009 at 1:10

    @ lili. effectivement, j’ai peut-être mal compris Maathieu (désolé, si c’est le cas). La situation de ma boite est qu’on ferme des filiales régionales. Je n’y vois rien de « personnel » contre telle ou telle nationalité. De plus, c’est un groupe américain donc je ne pense pas qu’on puisse taxer NOUS de privilégier les Britanniques aux dépends des Allemands par exemple.

    Par contre, j’ai essayé de me faire relocaliser au bureau de Paris et la réponse a été nette… NIET! Les HR ne voulaient pas contracter à nouveau de contrats français. C’est un cliché qui colle encore et toujours à la France, quoi qu’on y fasse.

  • 11 admin // Fév 27, 2009 at 1:24

    @ art1go: pour être honnête, je ne raconte pas non plus toute ma vie ici 🙂 ma vie sociale n’est pas franchement tournée vers le boulot partant du principe que je sors extrêmement rarement avec des gens de mon taf.

    La réalité que je ressens par contre, est que j’ai toujours eu du mal à rencontrer/sympathiser réellement/devenir pote avec des britanniques. Pas par principe évidemment mais il m’a toujours semblé qu’un londonien accordait finalement peu d’importance à vraiment sortir avec des étrangers (si vous voyez les schémas).

    c’est la même chose ailleurs. Un local n’a pas forcément envie de faire l’effort d’aller vers un étranger (étudiant, salarié…) qui risque de repartir à court/moyen/long terme. Ca peut-être un investissement jugé pas assez « rentable ».

    j’ai toujours évité les cercles franco-français côté south-frenchington, mes amis ici sont plutôt grecs, espagnols, italiens…

  • 12 art1go // Fév 27, 2009 at 2:11

    @sam J’ai vecu de nombreuses années à paris et ça me semble différent. Il y a les parisiens parisianistes bien sur, ceux qui ont un drôle de complexe de supériorité et qui sont j’ai l’impression, en fait souvent issue de familles originaires de province, voire de nouveau riches qui ont reussi à paris (un peu paysan parvenu).
    Mais, je pense que beaucoup diront que le veritable coeur de paris est populaire exactement comme Londres. Les Anglais diront souvent que le vrai Londres c’est l’Est Londonien qui est tres populaire.

    Et les choses sont différentes ici car contrairement au francais, les anglais sont adeptes du communautarisme et ne se mélangent pas, par pudeur/reserve/conviction. On n’en pense ce qu’on veut mais c’est interessant de voir ce qui en est devenu ici et ou ça mene. cf Hackney Golders Green, Southall …

    Sinon, quand j’etais parisien, c’est vrai j’avais peu d’amis étrangers, mais j’appreciais assez en rencontrer pour peu qu’ils savaient manier le francais. Mais pour ma part je rencontre des anglais ici contrairement à vous. J’ai juste l’impression qu’ils sortent moins que nous.

  • 13 stef // Fév 27, 2009 at 3:28

    Tu travaillerais pas dans une boite américaine donnant sur Finsbury Square par hasard ?

  • 14 Joni // Fév 27, 2009 at 4:09

    art1go/sam

    Les anglais ne sortent pas?!!! Vous plaisantez, je présume. Pub, restos, cine, concerts, tout le monde sort et n’importe quel jour de la semaine, qui plus est!
    Je vous suggère d’arrêter de sortir du coté de Leicester Square ou de Covent Garden et de vous trouvez un boulot dans un milieu moins « international » et réellement anglophone. Peut-être commencerez-vous alors à cotoyer des britanniques et à vraiment comprendre la culture de ce pays – qui visiblement vous échappe.

  • 15 Jeannot // Fév 27, 2009 at 5:34

    J’ai passé six ans en GB (région de Londres, boulot à Londres) dans les années 70 et je m’y suis mortelement ennuyé. Le meilleur moment de mon séjour en GB a été le jour où j’en suis parti pour ne plus y retourner.
    Trente ans plus tard ma fille a séjourné 14 mois à Londres: 14 mois de solitude. Pas un amie, pas une amie. Et pourtant, sans me vanter, elle est plutôt belle fille…et sympa.

  • 16 Morgan // Fév 28, 2009 at 11:47

    @ art1go,

    Je me demande si votre impression que les Anglais sortent moins que les Français n’est pas peut-être lieé à la taille de la ville. Beaucoup rentrent chez-eux dîner et, s’ils sortent ensuite, ils vont plutôt au pub du coin. Une fois rentré, c’est rare que l’on reparte en ville.

    Quant au communautairisme, s’agit-il de la volonté des Anglais ou du désir des immigrés à vivre avec ses compatriots?

  • 17 IB // Mar 1, 2009 at 10:59

    Je suis arrive a London il y a un peu plus de 3 ans. Je comprends tout a fait que l’on ne voit pas un licenciment comme le debut d’une decheance sans fin. Tout d’abord, je constate comme lui que bon nombre de nos collegues sont francais, espagnols, italiens, americains, chilien, chinois (tres peu de britanniques dans ma boite… Ce qui denote d’un manque de gens formes ds la capitale et on s’imagine legitimement que nos qualites restent appreciees. De plus, pour nous, immigres, qui n’avions pas eu l’ambition ou les moyens d’acheter une maison a Londres, la perte de ces jobs, est consideree comme l’ouverture vers une nouvelle opportunite. Enfin, je pense, que les immigres qualifies ou meme tres qualifies que nous sommes, restons des optimistes sur notre avenir. On fait parti de ces gens qui avons pris le risque de tenter l’aventure a l’etranger.
    Je pourrais aussi discuter sur la facon de voir le chomage (ou plutot le non-emploi), ou le vocabulaire utilise, tel que redondancy, at risk et toute ces sonneries des « ressources humaines » mais je pense que l’auteur du Blog s’y interressera

  • 18 admin // Mar 1, 2009 at 6:09

    @ TOUS/ désolé, j’étais en week-end. Ne pouvant modérer le site, j’avais temporairement suspendu les commentaires. Ils sont tous en ligne désormais.

    Merci pour votre compréhension. A+

  • 19 art1go // Mar 1, 2009 at 7:58

    @Joni, Qu’est-ce qui vous fait dire que je sors du coté de Leicester Square ou de Covent Garden et que je travaille dans un milieu international?
    Relisez mon commentaire, ce n’est le cas ni pour l’un ni pour l’autre. Et dites- nous donc ou les anglais sortent! ne restez donc pas si suffisant.
    @Morgan Greater london n’est pas plus grand que la zone urbaine de Paris. La supposée taille géante de Londres n’est qu’une légende et le comunautarisme s’il est accepté par les communautés, est largement voulu par les anglais.

  • 20 admin // Mar 1, 2009 at 11:03

    Difficile de comparer Londres et Paris en terme de superficie.

    Pour info … Greater London : superficie : 1 579 km², et sa population estimée au premier semestre de 2005 est de 7,5 millions d’habitants.

    Si on prend le « Grand Paris » tel qu’il est actuellement étudié par le comité Balladur, on tombe à 762 km² (contre 105 km² pour Paris intra-muros) et 6,2 millions d’habitants (2,2 dans Paris intra-muros).

  • 21 Morgan // Mar 2, 2009 at 7:43

    @ art1go,

    Je n’ai pas voulu lancer un débat sur la taille de Londres comparée à celle de Paris, puisque les deux villes ne sont pas mesurées par les mêmes critères – c’est  »chalk and cheese ». Pourtant, Londres est bien de taille géante lorsqu’elle est comparée à celle de l’être humain. Et, si je m’en souviens bien, on parlait des humains.

    Concernant le communautairisme, je suis Anglais, je vis dans un quartier dit populaire, et j’ai vécu à Londres une quarantaine d’années. Mais je ne présumerais pas savoir ce que veulent les Anglais. Je ne peux que m’exprimer selon mon expérience. Je suggérerais que la cette limitation vous applique aussi.

  • 22 Alek // Mar 2, 2009 at 3:19

    Art1go resume bien par ses dires le positionnement de nombre d’Europeens continentaux emigres en GB: c’est nous contre les Anglais!, ces perfides sujets d’Albion qui mangent si mal!, se renferment dans leur communaute!, et, derniere analyse sociologique parue, sortent O bien moins que leurs voisins du Continent! Je ne puis croire que vous et ceux qui s’enlisent comme vous le faites dans de tels cliches aient pu vivre en GB depuis autant de temps que vous le pretendez, ou alors, comme le soulevait l’intervenant Joni, vous vivez dans une bulle dont les parois opaques ne permettent pas que la realite de la vie en GB vous parvienne. Il est du reste particulierement revelateur que la plupart des intervants sur ce site, qui se disent bases a Londres, n’emploient que le terme d’’Anglais’ pour designer la population qui les entoure. A l’exception notable d’Admin, du reste. Londres est certes la capitale de l’Angleterre, mais aussi et surtout celle du Royaume-Uni. Si vous en aviez, vos amis Gallois, Ecossais ou Nord-Irlandais ne laisseraient pas de vous le repeter. Finalement, c’est bien le concept meme de ce qu’est la GB qui semble echapper a beaucoup et nous donne le plaisir de nous gargariser d’assertions telles que ‘Les Anglais sortent moins…ouh les vilains, les tristounets, les communautaristes!’. Sortez de votre Leicester Square intellectuel, decouvrez de nouveaux concepts inconnus sur le continent, le clubbing neo-punk jusqu’a l’aurore un Lundi soir, les pub quiz qui rassemblent les foules – d’ou qu’elles soient! – pour des questions autrement plus taxantes que tous les ‘Questions-pour-un-champion’ de ce monde, la vie nocturne specifique aux douzaine de quartiers de Londres, l’integration des modes de vie gay/straight comme cela ne se voit nulle part ailleurs en Europe etc. Il faut vraiment marcher dans la vie avec les yeux comme le coeur frappes de cecite pour 1) ne pas rencontrer de Britanniques 2) ne pas y prendre plaisir et desirer en rencontrer davantage. Amen.

  • 23 admin // Mar 2, 2009 at 3:43

    @ Alek, je comprends votre sentiment. Je ne pense pas que cela soit propre aux Français en GB ou en Français en général. Il me semble qu’une population expatriée/immigrée à, par défaut, le réflexe de se replier sur elle-même ou à voir ce qui l’entoure de manière déformée.

    C’est aussi là la différence que je fais entre « expatrié » et « immigré ». Pour moi, la notion de projet dans le pays d’accueil n’est pas la même. Peut-être que Londres n’est que trop une ville de passage (court/moyen terme) pour beaucoup de gens et que peu (et je m’inclue honorablement dedans) ne font pas assez d’efforts pour s’intégrer.

    J’étais ce week-end dans le sud-est à Hastings. Ville très agréable, week-end parfait loin de Londres. J’ai appris beaucoup de choses sur l’histoire de la GB et je regrette toujours autant de ne pas prendre plus le temps de voyager en Angleterre. On y a rencontré de personnes vraiment cools… etc…

    bref, ca demande un effort mais quand on fait un pas de plus vers une culture qui n’est pas la notre, on y gagne souvent. Sorry pour le couplet 🙂

  • 24 art1go // Mar 2, 2009 at 3:51

    @Morgan et Alek si mon commentaire paraissait critique voir rabaissant envers les Anglais, j’en suis désolé. Ma petite amie est anglaise et les rares amis que j’ai ici sont aussi anglais et j’apprecie plainement leur finesse d’esprit. J’apprecie aussi les plats anglais quand ils sont bien cuisinés (et je sais combien c’est dur aussi pour les anglais d’apprécier la cuisine francaise et beaucoup d’aspect de la culture Francaise).
    Sinon les clubs neo punk ou autres trucs gothiques de Camden town ou Brick lane, j’avoue que j’ai essayé, j’ai vite senti que ce n’était pas de mon âge. Les endroits plus agés et plus creatifs ont des droits d’entrées prohibitifs
    Aussi drôle de constater comme vous voyez un jugement de valeur à parler du comunautarisme. Les Quebecois, je crois par example en sont adeptes et en sont semble-t-il content.
    Sinon, oui, aussi si les anglais ne sortent pas de la même facon que les gens du sud, c’est completement comprehensible, ce n’est pas non plus un jugement de valeur. C’est vrai qu’a Londres, l’hivers tout se passe dans les clubs et la ville semble extrement calme. Ce n’est qu’à la fin du printemps que les rues commencent à se remplir. Ce n’est que ce que je constate. Sans vouloir offencer.

  • 25 Morgan // Mar 2, 2009 at 5:47

    art1go,

    Pour une meilleure compréhension du communautairisme, et au même temps, une idée pour sortir sans trop payer : il y a une pièce de théatre au National Theatre (South Bank) qui s’appelle  »England people very nice. » Billets à £10, l’histoire des vagues d’immigrés à travers 4 siècles , commençant avec des Hugenots et finissant avec des Bangladeshais (? – mon spellchecker n’aims pas ce mot) , à Bethnal Green. Et traité avec beaucoup d’humour.

  • 26 art1go // Mar 3, 2009 at 1:43

    merci pour le tuyau, j’irai certainement.

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